Le harcèlement

20/10/2023

Voix libres - Le harcèlement

CJ


10 ans plus tôt

Jonathan fête ses cinq ans. C'est un enfant gai, enthousiaste, volontaire et drôle. C'est un beau petit garçon, des cheveux blonds, des grands yeux bleus, un regard franc, vif et doux. Son entrain, son allant, fonctionnent comme un aimant, on est irrésistiblement attiré par lui.

A 6 ans , Jonathan est toujours un petit garçon très joyeux et positif. Il nage comme un poisson, il se déplace à vélo, est à l'aise avec une balle au pied. Il est bien dans son corps et dans sa vie. « L'important, dit-il, dans la vie, c'est d'être vivant ».

C'est un élève soigneux et attentif, désireux de bien faire. Ses cahiers sont bien tenus, son cartable est toujours fait la veille, il aime nous raconter ses journées.
Il aime tout. Il adore la vie. Il aime les sensations fortes, courir, sauter, faire le pitre mais il aime aussi lire, rêver et jouer aux échecs.

Ses copains l'appellent la star, c'est le chef de la bande. Un chef qui rassemble et motive. Il parle beaucoup, avec beaucoup d'humour et de bonne humeur contagieuse et il écoute, aussi. Il complimente, encourage. Il n'est jamais incisif ni cynique.

Il est résistant, c'est un petit gars solide. Ses entraîneurs le décrivent comme étant infatigable et puissant, hyper positif et très bon camarade. Quand il arrive quelque part, on entend de loin son nom scandé par les autres gamins.

A 10 ans, il est toujours très entouré. Il déteste s'ennuyer et il déteste être seul. Il aime l'idée de bande, de loyauté, de secrets, de bêtises et de risques partagés. C'est à la fois une tornade et un rayon de soleil. Rien ne le laisse indifférent, et il ne laisse personne indifférent. Il est curieux de tout et tout le monde l'aime bien.

Il est capable d'appliquer sa formidable énergie à n'importe quoi qui lui fait plaisir. C'est son moteur, le plaisir.


Jonathan est adolescent

Il a choisi de s'entourer des mauvaises personnes. A son entrée en 4ème, c'était encore l'époque des populaires et des paumés. Beau, sportif, ouvert, confiant, à l'aise dans toutes les situations, Jonathan plaisait aux groupes de populaires qui lui tendaient les bras, lui offraient de faire partie de leur clan très sélect et très convoité. Mais pour intégrer ce groupe, il devait laisser tomber un copain, moins fringant, plus timide, moins dégourdi et il a refusé. Il n'a pas fait partie du groupe de ceux qu'on rejette mais il n' a fait partie de rien et il s'est cherché de nouveaux copains. Il apprenait ainsi que les codes avaient changé. Que plus personne ne s'entendait avec tout le monde, qu'il fallait choisir un camp. Soudain il apprenait qu'être soi-même ne suffisait plus, qu'on était jugés en fonction des gens dont on s'entoure. Il comprenait que ceux qui n'avaient pas les codes, qui n'étaient pas entrés dans le moule, devenaient infréquentables.


Janvier 2019

Jonathan a finalement choisi d'intégrer un groupe qui ne brillait par rien, qui n'avait pas de gloire particulière, qui n'était pas non plus rejeté, moqué, et qui le faisait rire. Une bande globalement composée d'élèves turbulents, agiles, énergiques et mauvais élèves.

Mais ces jeunes qu'il avait choisis comme amis l'ont laissé tomber. En janvier 2019, ils se mettent à le maltraiter. Ils sont jaloux. Ils ne supportent pas qu'il sache à la fois être caïd comme eux mais aussi studieux et organisé. Ils lui jalousent ses résultats scolaires, sa vie rangée, sa famille stable et aimante. Il apprend malgré lui qu'on ne peut pas s'intégrer partout. Dans ce groupe de jeunes peu ou mal entourés, il n'a plus sa place. Il est dépassé par la méchanceté, la bêtise et la grossièreté. Ils vont trop loin dans leurs bêtises, ils n'ont pas de cadre . Jonathan est démuni mais il ne veut pas le montrer. Il se bat mais il va perdre . Perdre ses repères, perdre sa confiance en lui, perdre sa gaieté, perdre son optimisme. Ils vont le faire douter, douter de lui, de ses choix, de ses croyances, de ses certitudes et il vont le blesser, l'abîmer, pour longtemps.


Février 2019

Jonathan est venu me trouver pour m'avouer toute sa peine qu'il confond avec de la honte et pour me montrer les messages assassins, vulgaires , dégradants et menaçants qu'il a reçus.

C'est sur un groupe-classe, en fin d'après-midi, qu'il reçoit ces horreurs. C'est parce que Jonathan refuse, pour une fois, de partager un devoir, qu'il reçoit des menaces très précises, très physiques, voire anatomiques.

Pourquoi ces jeunes ont-ils vu en Jonathan une proie, une cible, lui qui avait toujours été entouré de chaleur et de bienveillance, qui avait toujours été le meneur ? Ils ont été attirés par sa fougue, sa force physique, sa plastique et son impertinence. Ils ont été attirés par tout ce qui faisait que Jonathan était Jonathan. Puis un jour, ils lui en ont voulu d'être lui. Ils lui en ont voulu d'être lui plutôt qu'eux. Pourquoi ? L'aura de Jonathan a-t-elle fini par ternir l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes ? Se sont-ils sentis trop petits à côté de lui ?

On peut le supposer mais on se saura jamais la vérité car personne n'a jamais parlé à ces jeunes pour leur demander ce qui les avait poussés à être cruels. On ne sait pas non plus s'ils se sont un jour rendu compte de l'étendue du mal qu'ils avaient fait, s'ils avaient réalisé leur impact, s'ils se sentaient coupables. On part du principe que ce sont de sales gosses, mais ce sont aussi des gosses avec qui, probablement, on ne parle pas assez. Je ne pense pas qu'un jeune soit méchant sans raison. Je ne pense pas non plus qu'un jeune ait assez de recul et d'expérience pour mesure l'impact de cette méchanceté.

Quoi qu'il en soit, Jonathan a peur de retourner à l'école, peur aussi de notre réaction, peur des conséquences de ce dont il a parlé. Je demande illico un rendez-vous à l'école qui prend la situation très au sérieux.

Il est changé de classe à l'issue du rendez-vous. Il connaît sa professeure principale, qu'il apprécie et qu'il respecte. C'est réciproque, et elle a sûrement bien briefé sa classe car Jonathan est accueilli par des applaudissements. Sa professeure lui dit que la vie se chargera de punir ses bourreaux, qu'il a toute la sienne devant lui, avec son tempérament de fer et sa joie de vivre contagieuse, son entrain, sa gaieté, sa force, toutes ses réussites. Je pense qu'ayant réagi tout de suite, en l'ayant changé d'environnement, nous avons résolu le problème, qu'il va se retrouver et rebondir . Vite.



Février 2019

Sa sœur lui a offert un carnet dans lequel écrire ses ressentis. Il le complète et le pose sur ma table de nuit tous les soirs. Il y écrit la honte, l'impression d'être faible et de ne servir à rien (paroles qu'il a lues dans les messages reçus). Il y écrit la culpabilité, celle qu'il ressent à l'idée de nous faire de la peine, celle qu'il ressent à l'idée d'être un boulet pour l'établissement scolaire, celle qu'il ressent à l'idée d'être une victime. Il écrit aussi le besoin de se reposer, le sentiment de lassitude , d'immense fatigue. Il écrit que le suicide serait une bonne forme de repos. Il exprime qu'il est détruit.

Jonathan écrit sa peur de retourner à l'école et sa peur lui fait honte. Lui qui fonçait sans jamais mesurer les risques, c'est la première fois qu'il a peur et il associe sa peur à de la lâcheté.

Il se sent nul et faible. Lui qui pouvait supporter 10 points de suture sans pleurer, il ne reconnaît pas le Jonathan qui pleure du matin au soir, qui va se réfugier dans le bureau de la vie scolaire aux récréations pour ne pas affronter les autres.

Nous n'avons pas porté plainte, l'école a simplement chargé la cellule halte au harcèlement de parler à tous, victimes, victimes potentielles, harceleurs, harceleurs potentiels mais les bourreaux de Jonathan n'ont pas été punis. Était-ce la bonne solution ? Faut-il punir au risque d'encourir des représailles ? Je ne sais pas. Je pensais comme sa professeure de maths, que la vie se chargerait de rééquilibrer les choses. Aujourd'hui je ne sais rien de ces jeunes, et Jonathan non plus.

Il ne se reconnaît pas. Où est le battant, le fougueux, l'intrépide, la tornade ? Il est devenu tout petit, terrifié, angoissé, perdu. Il se love dans mes bras, on dirait qu'il a rétréci, il disparait, il arrête de grandir.

L'école a adapté ses horaires pour qu'il ne doive pas aller tous les jours en cours ni y aller des journées entières. C'est un soulagement mais c'est aussi une claque : « quoi, moi, Jonathan, j'ai peur d'aller à l'école ? C'est un cauchemar, une mauvaise blague, je vais me réveiller ». Il exprime encore ce sentiment d'être un poids, pour l'école, cette fois, qui doit s'adapter à lui.

On s'arrange pour que quelqu'un soit toujours à la maison quand Jonathan rentre, car je ne sais plus de quoi il est capable.

Il a peur des récréations, honte de cet horaire aménagé, honte de voir une psychologue, honte d'être un poids. Il a peur de ne jamais se retrouver, de ne plus jamais être lui-même. La peur et la honte le paralysent. Lui qui traversait la vie sans jamais se poser de questions, il épie chaque regard, chaque mimique, il se méfie de tout et de tous. A la maison, il est dans mes bras, il tremble, il a mal, il appelle au secours et je ne comprends pas ni pourquoi ni comment, comment si vite, en un rien de temps, de simples gosses ont pu abîmer mon enfant à ce point-là.

Ses frères et sœurs sont là, présents, inquiets, et prennent leur petit frère au sérieux mais on entend vite dans l'entourage « encore ?! Toujours cette même histoire ? » comme s'il s'agissait d'un bobo qu'on traite avec un bout de sparadrap.

Il est terrorisé à l'idée d'aller à l'école. Et il a honte de cette peur qui le tétanise. Voir cet enfant tellement dynamique et positif être recroquevillé dans un canapé, me suppliant de ne pas le renvoyer à l'école est une torture.

Les profs ne sont pas tous bienveillants. Pour certains, « ça a toujours existé, c'est un mauvais moment à passer », bref, on ne va pas en faire toute une histoire. L'horaire aménagé lui permet de ne pas devoir affronter sa peur des autres tous les jours, mais cet horaire est aussi une nouvelle charge mentale : il faut faire seul chez soi ce que les autres apprennent en cours avec un professeur. Jonathan perd pied, et en même temps, il perd encore un peu plus confiance en lui, en ses aptitudes, en ses capacités.

Les enfants de sa classe sont plutôt doux et à l'écoute mais maintenant Jonathan n' a plus confiance en personne.

Chaque soir il se motive pourtant à être plus courageux le lendemain. Il se flagelle, se traite de faible, s'oblige à trouver la force pour aller de l'avant et chaque matin il rechute. Il est épuisé de se battre sans cesse contre lui-même. Il est à bout de forces. La pression qu'il ressent est insupportable.


Jonathan a 15 ans

Il fête cet anniversaire à l'hôpital, dans une unité hospitalière spécialisée dans l'accueil d'adolescents en souffrance. Il est entouré de jeunes filles anorexiques et de jeunes gens suicidaires. Les infirmiers sont présents mais les psychiatres beaucoup moins. Les jeunes sont seuls. On compte sûrement sur le groupe pour se faire du bien. On imagine peut-être que savoir que l'autre souffre aussi allège la peine, mais Jonathan n'est pas rassuré d' être entouré d'autres jeunes abîmés. A ce stade-là, être entouré de jeunes, qu'ils soient vaillants ou brisés, est un facteur angoissant. Il se sent constamment menacé, en danger. Être interné ne l'aide pas, au contraire. Il a encore plus peur de ce qui va se dire dans son dos lorsqu'il reviendra à l'école. Il va devoir assumer d'être allé dans un hôpital psychiatrique ! Il commence à tellement se détester qu'il donne raison à ceux qui l'ont brisé : il se définit lui-même comme faible, lâche, nul et inutile.

Il se sent prisonnier, abandonné, il ne peut pas dormir. Il panique, il écrit qu'il veut mourir.

Il veut mourir pour ne plus être un fardeau. Il ne veut plus être notre unique préoccupation, il ne veut plus nous décevoir, nous peser, être un problème auquel on ne trouve pas de solution. La solution, du coup, c'est éradiquer le problème et donc disparaître.

Mourir ce serait aussi arrêter de penser, faire taire ce cerveau qui ressasse et ressasse sans trouver de réponse. Il a l'impression de ne même plus pouvoir se fier à ce qu'il pense. Il doute de lui, il est totalement perdu et complètement éreinté. Il n'y a pas de pause dans la tourmente, l'angoisse, le désespoir et le chagrin. Il n' y a pas de trêve, c'est constamment là, ça l'envahit, ça le dévore.

5 jours après son anniversaire
Les médecins ont préféré qu'il rentre à la maison, persuadés que l' hospitalisation ne lui est pas bénéfique. Ils ont recommandé un retour très progressif et doux à l'école et bien entendu un suivi psychiatrique et psychologique.

6 jours après son anniversaire
Jonathan est allé à deux heures de cours sans passer par le bureau de la vie scolaire, sans pleurer, sans faire marche arrière, sans me téléphoner. C'est une victoire. C'est idiot, c'est banal, c'est un tout petit rien du tout mais pour lui, pour moi, c'est une victoire. Et cette victoire s'est répétée plusieurs jours de suite. Il est aussi allé jouer au foot avec un copain, et ces petites avancées l'ont rendu fier et confiant, l'ont apaisé aussi parce que le soir au dîner tout le monde était léger, détendu, on a pu parler de tout et rire. Il s'est senti allégé, vivant, il s'est dit qu'il avait le droit d'être heureux et qu'il s'en sentait capable.


Vacances de Pâques

Jonathan est las, il a l'impression de constamment faire semblant, de jouer un personnage. Son corps ne lui répond plus, il a sans cesse des douleurs inexpliquées qui le rendent moins enclin à faire du sport. Il n'est bien que dans mes bras, réfugié, blotti. Il attend beaucoup de ces vacances qui vont lui permettre de respirer et de peut-être reprendre confiance. C'est dans cette optique qu'il s'est inscrit à un stage sportif mais il est à nouveau déçu de lui. Il est mal à l'aise dans un groupe de jeunes qu'il ne connaît pas, il est tout le temps fatigué, il a froid, il se sent mal. Il a le sentiment de n'être bon à rien, de n'atteindre aucun des objectifs qu'il se fixe : il se sent nul, il ne s'aime pas. Il est submergé par ses angoisses qu'il ne contrôle pas. Tout l'inquiète, le rend malade. Il n'ose plus rien faire, il n'ose plus voir personne.


Dernier trimestre

Rien n'y fait, Jonathan ne veut pas aller en cours. Je le dépose en larmes, il se réfugie chez les surveillants, il pleure et pleure et pleure encore. Dans deux mois ce sont les dernières grosses évaluations qui décident du passage dans la classe supérieure. Il n'est évidemment pas prêt. La psychiatre l'a mis sous traitement pour freiner les crises d'angoisse. La psychologue comportementaliste l'aide à comprendre pourquoi il se sent si mal. J'ai trouvé des professeurs qui viennent à domicile pour certaines matières, mais malgré tous ces soutiens Jonathan ne voit pas d'issue. Cette année est interminable. Les élèves l'évitent parce qu'ils ne savent ni quoi lui dire ni comment se comporter avec cet enfant fragile qui ne vient qu'à certains cours, qui passe les interrogations seul dans une salle à part, qui a la mine fatiguée et pleine de chagrin, qui rentre les épaules, baisse la tête et fait de la peine, tellement de peine.

Pourtant, avec toute sa volonté et ses maigres ressources , Jonathan réussit finalement son année, félicité par l'équipe pédagogique et touché par les mots de sa professeure de maths qui lui a écrit « tu es un battant, Jonathan, ne doute plus jamais de toi ». Mais le doute s'est installé et il restera.

Jonathan est en vie, mais fracturé, en mille morceaux. La violence psychologique met KO, affecte le mental comme le physique. Il faut des mois voire des années pour surmonter la peine, la douleur, le mépris de soi-même, la honte. Il faut beaucoup de temps pour réparer le corps fragilisé, affaibli.

Jonathan s'est transformé physiquement pendant cette année de souffrances : il a grossi et a arrêté de grandir, comme si son corps suivait sa tête qui disait stop, stop, laissez-moi, je ne veux pas vivre cela, je veux que ça s'arrête.

Il a perdu un an, un an d'acquis académiques, un an de curiosité intellectuelle, un an de maturité, un an de vie sociale, un an de plaisirs, de joie, de sérénité, de normalité. Cette année a décidé ce que serait son adolescence : il n'a pas eu le choix d'être rebelle et insolent, ou sage et obéissant, il a juste dû survivre et c'est tout. Il a passé une année à lutter pour ne pas baisser les bras et dire non à la vie. Ça l'a marqué, ça a marqué sa personnalité à bâtir, les choix qu'il n'a plus osé faire, sa relation aux autres, sa confiance en lui.



Jonathan a 18 ans

Jonathan a consacré l'été qui a suivi l'année de harcèlement à se gaver de plaisirs et à retrouver une forme sportive, un corps qu'il avait envie de voir dans le miroir. Retourner à l'école a été difficile et il s'est concentré sur son retour à une vie sociale, sur sa capacité à s'intégrer. Ses notes en ont pâti : pour la première fois il recevait un mauvais bulletin. Mais je n'ai rien dit car je voulais qu'il guérisse, qu'il s'entoure, qu'il s'amuse, qu'il retrouve goût à la vie quitte à ne plus être un bon élève.

Jonathan a terminé sa scolarité sans hommages, sans gloire. Les professeurs des années de lycée n'ont pas su qui il était ni d'où il venait, n'ont pas été plus indulgents avec lui qu'avec un autre, ni moins exigeants. Jonathan s'est forgé une personnalité à partir de ce traumatisme. A 18 ans, il n'est pas le jeune homme serein gai et ultra dynamique qu'il aurait dû être. Il a retrouvé de la joie, il est tombé amoureux mais il s'est égaré et il n'a pas pleinement retrouvé son chemin. Il oscille entre des moments heureux et positifs et des moments d'intense désespoir. Il n'a pas totalement repris confiance en lui, même s'il a retrouvé une vitalité, une belle forme physique, même s'il a beaucoup grandi, qu'il est très bien entouré et vit beaucoup de moments heureux.

Il ne sait plus vraiment qui il est de ce qu'il a été, de ce que cet événement a fait de lui et de ce qu'il voudrait être. Il est souvent en colère. Il est très attaché à ceux qui l'aiment, il n'a pas le cœur à bouger, partir, voyager. Il a besoin de certitudes, de connu, de rassurant.

Lui qui voyait toujours le verre à moitié plein a une vision très noire de l'avenir. Lui qui se fichait de la météo guette maintenant les rayons de soleil. Il n'est pas aussi facilement heureux, joyeux, satisfait. Il n'est toujours pas en équilibre, il marche sur un fil qui reste fragile.

Il refuse cependant de croire que ses errements actuels, que son instabilité émotionnelle, sont le résultat du harcèlement. Il ne veut plus être une victime. Il est fier d'avoir réussi à surmonter cette période douloureuse et d'avoir aujourd'hui un grand et sincère groupe d'amis. Admettre qu'il a des séquelles de cette souffrance, c'est comme nier l'avoir surmontée.


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