
Marion Cuerq
Les interviews - Marion Cuerq
Réalisatrice, auteure et militante en faveur des droits de l'enfant
Marion Cuerq propose des contenus en
faveur de l'éducation sans violence et milite en faveur des droits de l'enfant. Elle a réalisé des documentaires et écrit des ouvrages sur
la parentalité dite positive, notamment en présentant le modèle adopté il y a longtemps en Suède. Retrouvez son dernier livre ici
Pouvez-vous vous présenter ?
A vrai dire, vous l'avez déjà très bien fait dans votre paragraphe d'introduction !
D'où vient cet engouement pour la parentalité et l'implication en faveur de la non-violence ?
Je me suis passionnée très jeune pour les questions d'éducation, d'enfance, j'étais moi-même encore une enfant. A mon arrivée au collège, je me suis penchée sur la question spécifique de la non-violence éducative, et je passais mon temps le nez dans les magazines de parentalité et les livres de psychologie de l'enfant, j'avais 11 ans. A 14 ans, j'ai lu un encadré dans un magazine qui disait qu'en Suède, c'était interdit de taper un enfant depuis 1979. Ce jour-là, j'ai décidé qu'une fois majeure, je partirai, pour comprendre ce qui avait amené un pays entier a se tourner vers l'enfance, envers et contre tout. En attendant ce jour, j'ai pas mal lu, notamment l’œuvre d'Alice Miller, et à 19 ans, je suis effectivement partie vivre en Suède.
Pouvez-vous nous parler de ce modèle Suédois ? En quoi vous inspire-t-il ?
La Suède est le tout premier pays du monde a voir aboli les punitions corporelles et les humiliations, par une loi, il y a 44 ans. C'était un premier pas dans un processus mondial qui prend beaucoup d'ampleur ces derniers temps : l'humanisation de l'enfance. Ce qui veut dire, considérer les enfants comme des êtres a part entière, et non pas comme la propriété des adultes, qui seraient libres de les traiter comme bon leur semble. Une révolution en somme ! Quatre décennies plus tard, les enfants imbattables de Suède sont devenus adultes, puis a leur tour parents, professionnels... et ont, je pense, beaucoup de choses à nous apprendre, pour que nous puissions en France aussi, relever le défi d'une éducation sans violence, et d'une enfance à la hauteur de la Convention des droits de l'enfant.
La Suède est très inspirante car son expérience est riche et de longue date. Ils ont développé toute une culture autour de l'enfant, de ses droits, et ont beaucoup misé sur une enfance respectée. Tout est fait en Suède pour que l'enfant se sente bien, le lien parents-enfants est dorloté, notamment par un congé parental de 480 jours, les professionnels de l'enfance suivent des formations foncièrement tournées vers les enfants et leur besoins particuliers, leur droits, leur individualité. La langue suédoise aussi est un outil magnifique pour faire exister la place de l'enfant dans la société grâce a un champ lexical riche autour du respect des enfants. Deux termes que j'ai traduit pour les ramener en France sont la "hauteur-d'enfant" et les "enfants-auteurs". La hauteur-d'enfant étant une posture d'adulte essayant de se mettre a la place de l'enfant, de comprendre et percevoir le monde a travers les yeux des enfants. Les enfants-auteurs, ce sont directement les enfants qui s'expriment, donnent leur avis, participent et nous adultes, prenons le temps de les inclure et de les écouter activement. La condition phare de cette posture éducative altruiste, c'est la confiance. Le regard qu'on porte sur nos enfants, eux le porteront sur le monde.
Pouvez-vous nous présenter vos réalisations documentaires et littéraires ?
Mon livre, « Une enfance en nORd - Pour une éducation sans violence et a hauteur-d'enfant » vient de paraitre chez Marabout, fin janvier. Il est le résultat de 10 ans en Suède, à essayer de comprendre, puis de traduire une expérience passionnante en matière d'enfance, qui je suis sûre, n'a pas fini de nous inspirer en France. A coté, je travaille aussi au projet d'un nouveau film documentaire, sur le sujet de la Suède, de l'enfance, et de comment tout ça peut nous guider en France, pour faire de la loi de juillet 2019 interdisant les violences ordinaires non-éducatives, une réalité dans la vie et le quotidien des enfants, pour des relations épanouies, et heureuses entre petits et grands.
Que souhaitez-vous transmettre dans votre dernier ouvrage « une enfance en nORd » ?
Beaucoup de choses ! Mais si la Suède nous apprend une chose, c'est que les violences ordinaires non-éducatives, dont on a aujourd'hui tant de mal a se détacher en France, ne sont pas une fatalité. Il existe des outils autant théoriques que pratiques très concrets pour parvenir à éduquer les enfants sans violence et respecter leurs droits, comme la hauteur-d'enfant et les enfants-auteurs ! A la fois pour considérer les enfants ici et maintenant, pour les êtres humains qu'ils sont, et parce qu'une enfance heureuse et épanouie est un facteur solide d'une société durable.
Aujourd'hui pour aborder sereinement une parentalité moderne et respectueuse des enfants, nous devons nous y prendre collectivement, socialement, pour changer en profondeur notre vision de l'enfant, solder ce que j'appelle la culture de la punition et qui se base sur un filtre de méfiance, par une culture de la relation dont le filtre de confiance est le moteur. Nous inspirer d'une expérience suédoise riche et passionnante peut vraiment nous guider dans ce processus pour le bonheur de nos enfants. Les suédois aussi sont partis de loin et les droits des enfants étaient très loin d'être une évidence a l'époque, alors si eux l'ont fait, pourquoi nous on ne pourrait pas ? Nous voulons tous et toutes le meilleur pour les enfants, leur épanouissement et leur bien-être sont importants pour nous, c'est pourquoi j'ai confiance en nous en France.
Vous êtes engagée pour les droits des enfants, quels sont selon vous les enjeux majeurs ?
Les droits des enfants pour les droits des enfants d'abord. Parce que les enfants ont des droits, et que ça se suffit comme raison, j'insiste dessus, les enfants sont là dès maintenant, ils ne sont pas juste les êtres en devenir.
Ensuite, les droits des enfants, car c'est aussi un facteur de protection sociale solide, des enfants épanouis ayant bien plus de chance de devenir des adultes heureux, comme on le sait aujourd'hui. Les violences et les expériences traumatisantes dans l'enfance détruisent l'être humain, elles sont un facteur de risque élevé de problèmes individuels et sociaux et même intergénérationnels, alors moins il y en a, mieux on se porte.
Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs en quoi les techniques éducatives non-violentes, mieux connues sous le terme de parentalité positive, sont essentielles selon vous dans nos sociétés ?
Je n'emploie pas les termes de parentalité positive ou de « techniques » non-violentes, car il ne s'agit pas là d'une méthode d'éducation nouvelle ou encore alternative comme on l'appelle pourtant si souvent en France. En réalité, la seule éducation validée par la loi et la Convention des enfants est non-violente. L'éducation doit être par définition non-violente. C'est essentiel pour respecter les enfants comme les porteurs de droits qu'ils sont.
L'enfance et l'éducation sont le reflet de la société dans laquelle nous évoluons, et dans une ère moderne ou l'individu et son épanouissement sont aujourd'hui des facteurs majeurs, on ne peut plus faire la promotion de pratiques éducatives d'antan, qui soumettaient les enfants. Au contraire, il nous faut préparer nos enfants a vivre dans un monde en constante évolution, où la flexibilité et une certaine instabilité des fois, sont des éléments centraux. La verticalité et l'autoritarisme sont évidemment des réponses foncièrement inadaptées et dialogue, négociation, ouverture comme confiance doivent les remplacer.
Quelles sont, selon vous, les fausses croyances qui peuvent mettre à mal l'application des techniques d'éducation non-violente ?
Il y en a un certain nombre, mais la plupart partent je pense, de trois éléments. Le premier, c'est de croire que l'enfant est un être qui naitrait mauvais, et qui a besoin de la punition pour dompter sa nature, qui serait par définition pulsionnelle et destructrice. A vrai dire, ce débat existe depuis l'Antiquité, ou deux « écoles » se sont toujours affrontées, avec d'un coté les partisans de la punition et de la relation verticale (« l'enfant a besoin de correction ») et de l'autre, les personnes qui ont toujours pensé que l'enfant est un être plein de potentiel et que c'est dans l'interaction, la confiance, et la douceur, qu'il pourra s'épanouir (« l'enfant a besoin de connexion »).
Non seulement, aujourd'hui, les découvertes récentes sur le cerveau semblent confirmer cette seconde hypothèse, venant véritablement invalider l'idée d'une nature de l'enfant mauvaise qu'il faut dresser, mais surtout, la société moderne nous tourne vers le dialogue et l'interaction avec les enfants, précisément parce que le monde se globalise, s'horizontalise et que l'enfance comme l'éducation est le reflet de cette évolution sociale.
Le deuxième élément étant donc que les personnes qui s'accrochent à une éducation verticale et autoritaire l'expliquent par le fait que l'enfant doit obéir a un adulte lui tout-puissant, comme c'était bien souvent le cas avant. Mais les modes de société ont changé, et aujourd'hui, les enfants ne sont plus des êtres a soumettre, mais à écouter. Tout comme on ne soumet plus les femmes, tout comme on parle d'égalité. On ne peut pas vouloir élever des enfants obéissants dans un monde où l'épanouissement personnel est aujourd'hui central. Et faire croire aux parents que c'est un mode d'éducation encore valide et souhaitable, c'est je pense profondément culpabilisant, car les enfants eux, ne se laissent plus faire. Ils s'expriment, comme les enfants d'une ère moderne qu'ils sont, comme les enfants-auteurs qu'ils sont. Les adultes pensent alors qu'ils ont échoué dans leur rôle, alors que pas du tout, c'est juste que nous avons une vision de notre rôle d'adulte qui n'est plus adapté à notre monde moderne. Nous restons les adultes et nos enfants ont besoin de nous, mais c'est la définition de l'autorité qui change, vers une relation démocratique avec les enfants. On a vraiment tous à y gagner à revoir notre façon de faire, car être enfermé dans un rôle autoritaire en tant qu'adulte, ça sonne faux dans notre société moderne !
Le troisième élément, c'est de partir d'un postulat foncièrement faux, en agitant l'épouvantail de l'enfant roi qui s'empareraient donc du pouvoir. Les enfants sont la catégorie d'êtres humains qui ont le moins de pouvoir dans notre société. Ils ne votent pas, et les seuls droits qu'ils ont, c'est ceux que nous adultes voulons bien respecter. Il est impératif de faire de notre supériorité de pouvoir sur les enfants, un outil pour la promotion de leurs droits, et non pas un moyen d'écrasement. Il n'y a qu'a voir les chiffres des violences sur les enfants, 1 enfant meurt tous les 5 jours sous les coups de ses parents en France, un chiffre qui selon les associations de protection de l'enfance, serait 10 a 15 fois plus élevé en réalité. L'inserm nous parlait dans une étude il y a une dizaine d'années, de un a deux décès d'enfant, tous les jours. Encore une fois, les enfants n'ont pas d'autres droits que ceux que nous voulons bien respecter. En Suède, entre 2018 et 2021, deux enfants sont morts sous les coups de leurs parents. Alors commençons par faire comme les suédois, supprimons de notre vocabulaire le terme « d'enfant roi » qui ne fait que faire naitre une peur sociale de l'enfant. En suédois ce terme n'existe pas, et les adultes n'ayant plus une peur panique que les enfants leur chapardent le pouvoir, ils peuvent s'atteler aux vraies questions, notamment celles de faire en sorte que les enfants soient respectés. Prenons conscience que le pouvoir, c'est nous adultes qui l'avons, et faisons très attention a ce qu'on se permet d'en faire. C'est en quelque sorte remettre les choses a l'endroit que de penser comme ça.
Qu'avez-vous envie de dire aux futurs et jeunes parents qui nous lisent ? Et aux moins jeunes aussi d'ailleurs ?
Aux futurs et jeunes parents, j'ai envie de leur dire, profitez de notre époque où nous avons tous le monde dans notre poche, pour aller chercher informations et outils partout a travers le globe, sur les réseaux sociaux notamment. Ailleurs, cette révolution éducative a déjà eu lieu. Et tout le monde s'en porte bien. En Suède, selon le tout dernier rapport gouvernemental de 2023 sur la parentalité et les violences faites aux enfants, 98,5% des parents se disent sécures et à l'aise dans leur rôle de parents. Et 99,9% sont opposés à toutes formes de punitions physiques. Nous n'avons rien à inventer, et mon conseil c'est de bien faire le tri, car aujourd'hui, les bonnes informations sur les droits des enfants et leur éducation, comme elles sont validées dans la recherche internationale, on ne la trouve encore que trop rarement en France. Ça viendra, on va y venir, mais en attendant, je leur adresse toute ma compassion pour naviguer dans ce flot d'informations des fois difficile a gérer. Surtout n'accusez pas les droits des enfants et l'éducation respectueuse de vous sentir des fois démunis et un peu perdus, tournez plutôt votre regard critique vers la société qui ne vous permet pas d'avoir accès à ces informations basiques et centrales dans votre quotidien à travers les médias, les professionnels de l'enfance etc, comme c'est pourtant le cas en Suède par exemple. En France, trop de personnes préconisent encore des pratiques délétères qui sont le reflet de ce filtre de la méfiance qui nous colle a la rétine.
En fait, on croit souvent qu'interdire les violences faites aux enfants, comme on l'a fait avec la loi de juillet 2019 qui interdit toutes violences dans la parentalité en France, c'est l'objectif ultime, le bout du chemin, alors qu'en réalité cela n'est que le premier pas, et pour aborder les autres sereinement, il est important d'être accompagné, de comprendre à la fois les tenants et les aboutissants de cette révolution éducative que nous vivons aujourd'hui et qui est un mouvement mondial pour la pérennité des sociétés.
Alors aux moins jeunes parents, aux grand-parents, je voudrais leur dire qu'il ne s'agit nullement de porter un regard accusateur sur notre propre enfance ou sur ce que eux ont fait, car ils ont bien souvent fait avec la société de leur époque. A notre tour, faisons avec la nôtre, et permettons à nos enfants, dans une génération, d'être naturellement axés vers la confiance, la coopération et le dialogue, avec leurs propres enfants, comme c'est désormais le cas en Suède.
Nous sommes la génération de la transition, alors soyons enthousiastes, et acceptons-nous aussi dans notre vulnérabilité, celle-ci n'est pas un échec, elle est le moteur pour avancer ensemble vers un monde et une vision de l'enfant, plus juste. Nous avons tous et toutes plus ou moins grandi dans un monde ou on conjuguait l'enfance a l’impératif, c'est normal de ne pas toujours savoir par quel bout le prendre, mais en ne lâchant pas, on offrira a nos enfants la formidable méconnaissance des mécanismes de la violence sur les gens qu'on aime, qui rayonnent déjà dans beaucoup de regards, en Suède et ailleurs.

Merci pour le partage de cette interview.
Merci Marion pour rappeler que ce n'est que le premier pas.Natacha.
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