Time-out pour les Violences éducatives Ordinaires

29/11/2022

Voix d'experts - Time out pour les Violences éducatives Ordinaires

M. Manard


"Time out", signifie littéralement « temps mort ». Cette pratique éducative, très répandue, a fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, mais est-elle vraiment efficace ? Plus important encore, n'entraine-t-elle pas d'effets délétères sur le développement et le comportement de l'enfant ?

Que dit la science de cette technique éducative ? Que dit la science des punitions et violences psychologiques ? Que sont les Violences Éducatives Ordinaires ?


Les effets des Violences Éducatives Ordinaires

L'Organisation Mondiale de la Santé définit la maltraitance des enfants comme « toutes formes de mauvais traitements physiques ou émotionnels, d'abus sexuels, de négligence et d'exploitation pouvant provoquer un préjudice direct ou potentiel à la santé de l'enfant, son développement ou sa dignité ».

La négligence est la première forme de maltraitance des enfants, elle est plutôt une omission d'action, telle que des soins de santé inadéquats, un manque d'éducation, de supervision, de protection des dangers de l'environnement, ou un manque de réponse aux besoins basiques tels que l'alimentation ou l'habillement. Les abus physiques, psychologiques ou sexuels sont des actions en tant que telles et non des omissions. L'abus physique comprend le fait de frapper, secouer, brûler ou mordre. L'abus psychologique concerne plutôt les abus verbaux, l'humiliation, les actions qui effraient ou terrorisent l'enfant. Enfin, les actes d'abus sexuels comprennent d'impliquer un enfant dans tout type d'activités d'ordre sexuel pour lesquelles ils ne sont pas en capacité de donner un consentement totalement libre et éclairé [1].

Les violences éducatives ordinaires concernent tous les types de violence décrites précédemment, qu'elles soient verbales, physiques ou psychologiques, et qui sont validées culturellement dans leur utilisation à des fins d'éducation [2]. Ces stratégies disciplinaires dites aversives peuvent éventuellement sembler efficaces à court-terme mais ne le seraient pas sur le long-terme [3].


  • Violences psychologiques

Les critiques et les humiliations des enfants par les parents, d'autant plus si elles sont répétées, ont été associées au développement de traits de personnalité antisociaux et de faible estime de soi ainsi qu'à un moindre succès général de l'enfant.

De façon étonnamment réciproque, une étude a pu observer que les comportements d'abus émotionnels des parents étaient moins fréquents avec les enfants plus timides [4], suggérant que le tempérament de l'enfant risque également d'influencer les comportements parentaux, qui eux-mêmes influenceront la personnalité et les comportements de l'enfant.

Ainsi, une étude a permis d'observer que 78% de parents déclaraient avoir exercé des violences psychologiques sur leur enfant [5]. Les auteurs observent différents facteurs de risques principaux : le fait que l'enfant soit un garçon, que les violences soient initiées par la mère, que les parents aient vécu des abus psychologiques dans leur propre enfance, le fait de tolérer ou de valider les punitions corporelles, la méconnaissance des dégâts que peuvent occasionner la violence psychologique ou encore le statut socio-économique [5].


Cinq types de violences psychologiques ont été décrits [6] : rejeter l'enfant, l'ignorer, lui faire peur, l'isoler ou le corrompre via des comportements antisociaux ou autodestructeurs. Ces maltraitances peuvent être verbales ou non-verbales, actives ou passives, avec ou sans intention de heurter l'enfant.


Le problème des violences émotionnelles ou psychologiques est qu'elles sont insidieuses et difficiles à dépister [7] mais peuvent avoir un impact non négligeable sur le développement social, cognitif, émotionnel ou même physique [8]. Les violences psychologiques pourraient entrainer des troubles de l'estime de soi, des difficultés scolaires, des troubles de l'attachement, des difficultés développementales et éducatives, des problèmes de socialisation, une tendance aux comportements perturbateurs, voire même des troubles psychologiques [8].


De façon intéressante, les attitudes éducatives positives, dans la famille ou en dehors (l'école par exemple), seraient liées à de meilleures compétences sociales et estime de soi ainsi qu'à moins de difficultés internes, externes ou académiques chez les adolescents [9]. Globalement, les études s'accordent sur le fait que les disciplines non violentes et "positives" donnent de meilleurs résultats et évitent des effets néfastes provoqués par les pédagogies dites « négatives » [10].


  • Time out

Les techniques d'exclusion et de time out, actuellement très discutées, sont des stratégies éducatives qui restent recommandées par les instances officielles pour contrôler ou modifier le comportement des enfants, étant donné que certaines études suggèrent l'absence de différence en termes de santé émotionnelle et de comportement entre les enfants dont les parents ont utilisé cette méthode et ceux ne l'ayant pas utilisée* [11-12] ou encore une efficacité de la technique pour réduire les comportements indésirables de l'enfant ** [13-17]. Cette technique est utilisée par plus de 70% de parents mais la variabilité de la mise en place est importante [18-19]. Cependant, l'application de cette technique est assez précise et requiert souvent un accompagnement professionnel, ce que de nombreux parents ne font pas, se tournant vers des ressources en ligne, qui proposent des versions inconsistantes et potentiellement délétères ou inefficaces de time-out [20].


* Une absence de différence significative ne signifie pas une absence d'effet en termes statistiques, mais plutôt à l'incapacité de l'étude à mettre en évidence cette différence. De nombreux facteurs méthodologiques (variables confondantes, échantillonnage, biais etc...) ou statistiques (puissance, taille d'effet, tests statistiques,...) peuvent entraver l'obtention de résultats statistiquement significatifs. Ce n'est pas parce que nous marchons dans une forêt par temps venteux et qu'aucune branche d'arbre n'est tombée sur notre chemin que des branches ne sont pas effectivement tombées dans la forêt d'à côté. Il serait alors hâtif de conclure que le vent n'augmente pas le risque de chutes de branches. Seules certaines méthodes statistiques précises et peu utilisées permettent de confirmer « une absence de différence » et ces méthodes n'ont à ma connaissance pas été appliquées dans ces études.

** Études sur de très faibles échantillons, comprenant la plupart du temps moins de 10 enfants ou des enfants avec difficultés développementales, de comportement ou neuroatypies, et dans tous les cas sans groupe contrôle.


Historiquement, le time-out, inspiré des méthodes comportementales skinériennes, a été défini comme une brève période sans renforcement positif ou en tant que forme de punition négative, où un individu est exclu d'un environnement renforçant pour une période de temps ciblant l'extinction du comportement [21-22].

Le time-out est généralement "conseillé" dans le but de diminuer les comportements agressifs, non-obéissants, enfreignant les règles, et perturbateurs [23]. L'utilisation de cette technique disciplinaire est acceptée en parallèle à d'autres techniques comme les explications, les récompenses, l'apprentissage de la régulation émotionnelle et de techniques de résolution de problèmes [24]. L'implémentation de cette méthode éducative est préconisée dans un contexte familial chaleureux, aimant et soutenant afin de répondre aux comportements agressifs ou non-obéissants, et non à des difficultés de gestion émotionnelle ou d'anxiété [24]. Initialement, huit paramètres ont été proposés pour la mise en place d'un time-out :

  • La localisation (endroit sécuritaire) : il peut s'agir d'isoler l'enfant dans une pièce autre que celle où le comportement indésirable a eu lieu, l'isoler dans un espace séparé de la même pièce ou encore de retirer les évènements/éléments renforçateurs de l'environnement. La dernière option est proposée comme alternative lorsque le time-out dans un endroit séparé est difficile.
  • Le programme (avoir une vue d'ensemble de tout le processus de time-out qui va être appliqué) : un time-out continu vs. intermittent.
  • L'avertissement : prévenir l'enfant qu'un time-out va être appliqué si le comportement inapproprié apparait.
  • Le signal : mettre en place un stimulus indiquant le début et la fin du time-out.
  • La mise en œuvre via l'instruction verbale et non physique : l'instruction verbale est préférable pour ne pas modéliser un comportement agressif et pour impliquer la responsabilité de l'enfant.
  • La verbalisation de la raison : donner une explication à l'enfant sur le comportement qui a motivé l'utilisation du time-out [25].
  • La libération conditionnelle : lever le time-out lorsque l'enfant respecte certains critères, généralement un comportement calme pendant une certaine période (15 à 30 secondes avec un maximum de 5 minutes)
  • La durée : les études ne sont pas consensuelles sur le sujet et évaluent généralement des durées de time-out allant de 1 minute à 1 heure. Globalement, la durée semblant la plus "efficace" dans l'extinction comportementale serait de l'ordre de 15 minutes, bien que certaines études proposent une "efficacité" de la technique dès 1 à 4 minutes. Il semblerait qu'aucune étude ne soit disponible afin de valider la proposition d'utiliser une minute par année d'âge de l'enfant.


Selon les études, l'efficacité de ces critères est discutable (voir 26 pour une revue complète). Par ailleurs, de nombreux programmes de coaching en parentalité invitent à l'utilisation du time-out. Néanmoins, la définition peut varier selon les programmes et diffère régulièrement de la définition donnée initialement et décrite ci-dessus.

Parmi les stratégies de régulation du comportement de l'enfant, ces programmes proposent généralement d'utiliser les conséquences logiques ou naturelles du comportement ou le time-out impliquant le retrait temporaire de l'attention parentale (le parent restant dans la même pièce) avec le retrait de l'objet demandé (jouet, activité,...) et associé à une explication claire et précise [27]. Dans ce contexte, le time-out est suggéré parmi différentes techniques de gestion du comportement de l'enfant et en insistant sur la relation entre les parents et les enfants [28-30]. Il semble enfin important de noter que le time-out impliquant une contrainte physique, tel qu'il semble être utilisé en milieux scolaires aux États-Unis, ne serait pas une technique efficace pour réduire les comportements indésirables [31].


Avant de s'intéresser aux études remettant en cause l'utilisation du time-out comme technique éducative, il semble nécessaire de relever au moins trois aspects méthodologiques interpellants (en plus de ceux déjà évoqués plus haut) pour une technique qui est promue comme étant validée scientifiquement.

  • La plupart des études attestant de la validité et de l'innocuité de la technique reposent sur des études animales, humaines à faible échantillon, sur des enfants en milieux institutionnels ou atteints de divers troubles développementaux.
  • Les études portant sur les bienfaits de cette technique apparaissent globalement anciennes, datant des années 80' pour la plupart.
  • Les études recensées sont principalement comportementales, très peu (voire aucune) d'études vantant l'efficacité de cette technique s'intéressent aux aspects psycho-neurobiologiques, neuropsychologiques, neurocognitifs et sur les potentiels effets longitudinaux.


De plus, les études manquent quant à la détermination des effets des différents types de time-out : exclusion au sein de l'environnement (ex : face au mur), exclusion mais avec possibilité de regarder (ex : retrait de l'activité en cours) ou encore les procédures isolant l'enfant dans une autre pièce ou avec contrainte physique [32]. De plus, les facteurs culturels, socioéconomiques et psychosociaux sont rarement évalués mais peuvent également avoir une influence non-négligeable sur l'utilisation et l'implémentation du time-out [32].


Une première étude de cas offre une analyse intéressante [33], suggérant une efficacité accrue d'un time-out pour le parent éprouvant des difficultés de gestion émotionnelle mais d'un time-in avec l'enfant afin d'aider la gestion du stress et d'éviter la rupture relationnelle. Cette procédure de time-in propose au parent :

  • D'identifier lorsqu'une rupture apparait dans la relation avec l'enfant
  • D'observer et interpréter les besoins émotionnels qui vont être exprimés (directement ou non) par l'enfant
  • De répondre aux sentiments et comportements de l'enfant de façon ferme mais bienveillante, en l'aidant à organiser ses ressentis
  • D'emmener l'enfant dans un endroit prédéterminé (sécurisé) pour ce genre de situation, où le parent va aider l'enfant à s'apaiser avant de rétablir la connexion.


Dans cette analyse de cas, alors que l'utilisation du time-out sur l'enfant présentant des problèmes importants de régulation émotionnelle et de comportement avait échoué en augmentant la détresse et les difficultés de l'enfant et de la mère, l'implémentation du time-in a rapidement amélioré la relation mère-enfant mais a également diminué les difficultés émotionnelles et comportementales de l'enfant.


De plus, certains chercheurs plaident pour l'arrêt de l'utilisation de cette technique de time-out, notamment dans le système scolaire [34-35]. De façon générale, le time-out est remis en cause au niveau de sa considération "non punitive" et de sa réelle efficacité dans la diminution d'apparition du comportement indésirable de l'enfant. En effet, en questionnant les enfants après une situation de time-out, la plupart des enfants rapportaient des sentiments de ne pas être apprécié par leur enseignant, d'être ignorés par leurs pairs, de la tristesse, de la solitude et de la peur. De façon encore plus interpellante, la plupart des enfants dans cette étude étaient incapables d'expliquer les raisons de leur mise à l'écart, remettant en question la capacité de telles techniques à diminuer l'apparition de comportements agressifs ou indésirables [36].


Selon certains experts [37], l'enfant ayant un besoin de connexion intense, l'utilisation du time-out lorsque l'enfant adopte un comportement inadéquat est particulièrement peu opportun, suggérant que l'adulte ne souhaite être avec l'enfant que lorsque celui-ci est obéissant. Ils suggèrent également que les douleurs émotionnelles répétées, telles que le sentiment de rejet, provoquent des profils d'activité cérébrale similaire à ceux observés en cas de douleur physique.


Certaines pistes sont avancées, pour les professeurs (mais pourquoi pas pour les parents également) [38]:

  • Connaitre le développement de l'enfant est une base nécessaire pour appréhender ses réactions ;
  • Lui permettre de prendre des pauses, non pas punitives mais pour restaurer le calme et la concentration, si possible avant l'apparition d'un comportement problématique ;
  • Favoriser le time-in pour s'asseoir, parler et se connecter à l'enfant ;
  • Laisser l'enfant s'octroyer des pauses lorsqu'il en ressent le besoin ;
  • Laisser l'enfant trouver la manière qui lui convienne afin de s'apaiser en cas de difficulté : parler, créer, se défouler, être proche,...


Au-delà des violences psychologiques et/ou de l'utilisation de time-out (pouvant lui-même entrainer une escalade si l'enfant n'est pas « compliant »), l'utilisation de punitions, notamment corporelles, reste une pratique encore trop utilisée par l'adulte, ayant une ascendance sur l'enfant, afin d'asseoir son autorité.


  • Punition

Les punitions, notamment corporelles, restent une stratégie éducative trop fréquente alors que de nombreux effets délétères sont observés chez ces enfants, tels que l'augmentation des risques de difficultés comportementales, cognitives, psycho-sociales, et émotionnelles [3, 39-40]. Par ailleurs, les modifications comportementales suite à l'emploi de telles méthodes seraient conditionnelles à la relation entretenue avec les parents [41], suggérant qu'il ne s'agit donc pas d'une méthode universellement efficace dans l'éducation des enfants. De plus, les effets néfastes de l'utilisation de punitions corporelles semblent être plus sévères pour les enfants ne bénéficiant pas d'interactions positives fréquentes avec leurs parents [42]. Par ailleurs, la punition corporelle apparait liée à la sensibilité anxieuse des enfants, bien que cette relation soit modulée par le type de parentalité appliquée et le genre de l'enfant [43].


De façon intéressante, l'application d'une parentalité autoritaire et punitive semble augmenter les risques de violence de l'enfant envers le parent. Une étude récente [44] suggère en effet que les violences envers les parents de la part d'enfants devenus adultes sont liées à l'utilisation de disciplines punitives, que ce soit de la part de la mère et/ou du père, lorsque ceux-ci étaient plus jeunes. Ce résultat est cohérent avec d'autres études proposant la même conclusion, que les punitions des enfants soient physiques ou psychologiques [45-47]. De plus, la présence de stress, d'impulsivité (uniquement pour le père) ou de sentiment d'inefficacité parentale vont intensifier les effets négatifs des techniques de discipline punitive sur les comportements violents envers les parents. Enfin, même en cas de chaleur et de support parental, le lien entre discipline punitive et violence envers les parents n'est pas atténué, ce qui contredit l'idée que l'utilisation de punition serait sans conséquences négatives lorsqu'elles sont mises en place par des parents aimants et compréhensifs [44].


Enfin, concernant la perception des punitions, une étude révèle un fait étonnant. Alors que les enfants perçoivent la punition comme une technique utilisée pour « rendre les personnes plus gentilles », les adultes ne les perçoivent pas de cette manière [48]. C'est pourtant les adultes qui les emploient et véhiculent cette idée de rédemption et d'amélioration personnelle après l'application d'une punition, il semble donc légitime de questionner le sens de ces techniques.



Conclusion

Le parent parfait n'existe pas. Une Violence Éducative Ordinaire est une violence telle que définie en introduction, qui est exercée dans un but éducatif, dans une intention d'apprendre quelque chose à l'enfant. Évidemment, chaque parent criera au moins une fois, menacera de retirer un privilège ou fera du chantage... La question à se poser est : Est-ce que j'agis comme cela sciemment afin d'apprendre quelque chose à mon enfant ? ou suis-je simplement moi-même débordé.e. de stress ou d'émotions ne me permettant plus de gérer la situation de façon efficace et/ou créative ?

Elle est là la nuance. Exclure un enfant lorsque nous sommes nous-mêmes dépassés par une situation afin d'éviter d'appliquer une violence plus importante n'est pas une attitude éducative. Je la vois plutôt comme une mise en sécurité. Sur ce point il sera possible de demander pardon à l'enfant, de l'écouter ensuite et de s'expliquer mutuellement pour essayer d'améliorer la situation et de mettre en place des outils pour faire autrement la prochaine fois. Par contre, exclure l'enfant alors que nous disposons encore de ressources pour gérer la situation autrement, en se disant que de cette manière il pourra "réfléchir" et apprendre à ne plus agir comme il l'a fait, donc dans un but éducatif, est selon moi, une attitude contre-productive à court, moyen et long terme.


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