Mythes sur la parentalité positive

09/04/2023

Voix d'experts - La parentalité positive et les mythes : focus sur quelques idées reçues très ancrées

M.Manard


La parentalité positive crée des enfants roi et/ou coton et ne repose sur aucune règle ou cadre

La littérature scientifique n'a (à ma connaissance) pas évalué directement le concept « d'enfant roi » ou « d'enfant coton ». Cependant, même si ces termes n'ont pas été définis et étudiés en tant que tels d'un point de vue expérimental, certaines études portent sur les relations entre parentalité positive et comportement de l'enfant.

Enfant roi : enfant tyrannique, hors de contrôle

Dans une étude assez récente [2], des enfants d'environ 7 ans et leurs parents ont participé à un programme de parentalité positive. De façon intéressante, le groupe ayant participé à la formation en parentalité a présenté une diminution des comportements parentaux de style autoritaire mais également permissif, ainsi qu'une diminution du stress parental. Du côté des enfants, une augmentation des capacités académiques et une diminution de comportements hyperactifs était observée. Une autre étude [3] a évalué l'association entre les comportements parentaux dits positifs et négatifs et les problèmes de comportements, ainsi que les traits « callous-unemotional »* sur des adolescents, de 16 ans en moyenne, atteints d'un trouble déficitaire de l'attention. Les parents utilisant des techniques parentales dites « positives » rapportaient des niveaux plus faibles de traits callous-unemotionnal. Les analyses indiquent également que les comportements maternels positifs pouvaient être associés à une augmentation de problèmes de comportement, mais uniquement en cas de niveaux très élevés de traits callous-unemotionnal. Cependant, les attitudes parentales négatives étaient associées à des problèmes de comportement quel que soit le niveau de traits callous-unemotionnal. Une autre étude longitudinale [4], en trois vagues, a également permis de mettre en évidence que la chaleur et le style éducatif positif des parents chez les enfants d'environ 9 ans, prédirait les capacités de contrôle volontaire (caractéristique impliquée dans la régulation émotionnelle) deux années plus tard, prédisant elles-mêmes de moindres problèmes de comportements à l'adolescence. Cette capacité de contrôle volontaire a été associée aux traits de personnalité de consciencieusité, d'agréabilité et d'ouverture, aux émotions positives et à des affects désagréables moindres. Des capacités élevées de contrôle volontaire ont également été associées aux comportements pro-sociaux et de faibles niveaux de problèmes comportementaux [5]).

Globalement, les études suggèrent donc que le style parental dit « positif » ou bienveillant, permet de favoriser le développement de l'enfant de façon saine d'un point de vue psychologique et émotionnel. Qu'en est-il lorsque les enfants souffrent de ce qui est appelé cliniquement le trouble d'opposition avec provocation** ? Ce trouble entraine des difficultés telles que des comportements anti-sociaux, des risques d'abus de substance, de décrochage scolaire et de difficultés émotionnelles, des troubles du comportement ou encore de l'anxiété [10-13]. Ces enfants présentent des difficultés de régulation émotionnelle [14]. Comme précédemment décrit, un lien semble présent entre les capacités de régulation émotionnelle et les capacités d'expression et de gestion des émotions de la part des enfants [15]. Ainsi, l'intervention professionnelle sur l'attitude parentale apparait prioritaire pour améliorer les relations familiales et le comportement de l'enfant mais surtout permettre aux parents de changer de regard sur le trouble présenté par leur enfant, d'obtenir un regard renforçant les liens familiaux, augmentant la joie dans les interactions et permettant d'observer les mérites des enfants [1]. Le développement de coaching parental basé sur la théorie de la réalité pourrait être utile, notamment pour les enfants sortant des normes comportementales [1].


* Terme décrivant un ensemble de comportements récurrents chez un individu présentant un manque d'empathie, de remords, de sentiment de culpabilité, une insensibilité émotionnelle, ou encore une froideur.

** Trouble nécessitant un diagnostic médical spécialisé, comprenant par exemple les symptômes suivants (dans une mesure de sévérité et de fréquence supérieure à ce qui peut être attendu chez des enfants de même âge, de même genre et de même culture) : interactions sociales problématiques, tendance à la désobéissance, à la rébellion, à l'hostilité envers les personnes détentrices d'autorité [6]. Différents facteurs sont observés comme favorisant son apparition : conditions biologiques, humeur intrinsèque, facteurs psychosociaux (abus physiques ou sexuels, négligence, abus émotionnels, éducation trop stricte ou punitive [7]. La prévalence de ce trouble se situe entre 3 et 16% d'enfants et adolescents (selon l'âge et le sexe) [8-9].



Enfant coton : enfant incapable de se débrouiller seul, nécessitant un support, une aide constante

Concernant l'autonomie, une étude [16] sur des enfants de 3.5 ans a permis d'observer que le style parental dit « dur » ou autoritaire va impacter négativement la co-régulation entre les comportements positifs des mères et des enfants. De plus, l'amélioration des capacités maternelles et infantiles à répondre mutuellement aux comportements encourageant l'autonomie, permettrait de diminuer ces comportements de parentalité dure et les problèmes comportementaux dans le temps. Une autre étude [17] a permis d'observer que l'autonomie de l'enfant (entre 3 et 5 ans) peut être prédite par le comportement des parents. D'une part, les pères utilisant de hauts niveaux de guidance positive, de la réactivité et de faibles niveaux de contrôle négatifs (ex : critiques, contrôle physique,…) dans leurs interactions avec leurs enfants permettaient de prédire le niveau d'autonomie de l'enfant. Pour la mère, le fait d'éviter le contrôle négatif uniquement permettait de prédire le niveau d'autonomie de l'enfant. Cette différence de résultat entre père et mère semble cohérente avec les observations suggérant des différences d'interactions entre les pères et les mères avec leurs enfants [18]. Par exemple, les pères s'impliquent dans différents types de jeu et sur de plus grandes durées [18-19]. Par ailleurs, les pères laissent également plus de liberté dans le jeu, laissant souvent l'enfant mener [20], contrairement aux mères, plus engagées dans des activités de routine et de soin, laissant moins de place à l'expression de l'autonomie que le jeu libre [17]. Une autre hypothèse possible quant au fait que la réactivité et la guidance positive des mères ne prédisait pas le niveau d'autonomie de l'enfant serait que les mères passant plus de temps avec les enfants, ceux-ci seraient plus habitués à ces comportements de la part des mères [17]. Enfin, chez des enfants plus grands, le soutien parental à l'autonomie est lié à moins de symptômes dépressifs et une meilleure estime de soi chez les adolescents et jeunes adultes [21].

Ainsi, la base d'un comportement parental encourageant l'autonomie est de permettre à l'enfant de se sentir compétent, tout en l'encourageant et le guidant afin de développer ses capacités d'autorégulation, permettant à l'enfant d'expérimenter le succès mais également de la maitrise et du contrôle sur son environnement [22]. Les bénéfices de tels comportements parentaux sont (entre autres) de permettre aux enfants de s'approprier des compétences de résolution de problème de façon autonome [23].



L'éducation positive ne rend pas service à la société… vraiment ?

Au contraire, l'éducation positive revêt un intérêt de santé publique. Au-delà de l'aspect psychologique et développemental, comme décrits précédemment, ce style parental semble également impliqué d'un point de vue de santé physique ou encore d'éducation.

Au niveau physique, l'éducation positive semble par exemple avoir un impact sur la santé bucco-dentaire [24]. En effet, les enfants éduqués avec un style parental bienveillant présentaient un comportement plus positif lors de visites chez le dentiste et moins de caries que les enfants issus de familles pratiquant un style parental autoritaire ou permissif. Dans un autre registre, les interactions mère-enfant et le style éducatif positif ont également été associés à une moindre consommation d'écran chez le jeune enfant, contrairement aux styles parentaux permissifs ou autoritaires [25].

Concernant l'éducation, un impact de l'attitude parentale est également observé sur le comportement de l'enfant au sein du système scolaire. En effet, les enfants les plus compétents et les moins « problématiques » selon les professeurs interrogés seraient ceux dont les pères favorisaient l'autonomie et dont les mères avaient des convictions parentales soutenant le comportement autodirigé de l'enfant et dont les deux parents maintenaient une relation émotionnelle intime [26].


La parentalité positive et le burnout parental

Le burnout parental est une situation psychologique dans laquelle les parents éprouvent un stress parental sévère et chronique, un épuisement parental, entrainant une distanciation émotionnelle de l'enfant et la diminution, voire la disparition, de plaisir dans les accomplissements parentaux [27]. Au-delà des effets néfastes pour les parents, les enfants souffrent également de cette situation, augmentant les risques de négligences et de violence parentale envers l'enfant [28] et détériorant les relations parent-enfant. Certains facteurs de risque ont été identifiés et augmentent la probabilité de présenter un burnout parental lorsque la balance entre les ressources disponibles et ces facteurs est déséquilibrée. Le monde scientifique a actuellement identifié certains facteurs: la recherche de perfection parentale, des difficultés de gestion du stress ou des émotions [29-30], le manque de soutien du co-parent [31-32] ou de l'entourage [33], s'occuper d'enfants à besoins spécifiques [34-36] ou encore être parent au foyer ou occuper un emploi à mi-temps [30, 37]. De façon intéressante, le burnout parental ne survient pas à la même fréquence sur le globe. En effet, les cultures individualistes présentent une prévalence plus élevée que dans les autres cultures. De plus, cet effet de culture serait majeur, supplantant les inégalités économiques, les caractéristiques familiales (nombre d'enfants, âge, temps passé avec eux), suggérant que parmi les facteurs de risques, la société occidentale et ses exigences culturelles vont contribuer à la présence de stress parental [38]. De plus, les dimensions de personnalité des parents mais également des enfants, bien que dans une moindre mesure, semblent pouvoir influencer l'apparition de burnout parental [29]. Enfin, deux facteurs semblent pouvoir limiter le développement d'un burnout parental : le soutien social et la réévaluation cognitive en termes de régulation émotionnelle. Ce dernier facteur pouvant même compenser le manque de support par l'entourage, offrant des pistes de prise en charge pour les parents souffrant de cet épuisement [39].



Quel lien avec la parentalité positive ?

Le rapport n'est pas direct, mais le facteur de perfectionnisme parental, lui-même lié au burnout parental [40], amène souvent à une confusion avec une pression illusoirement amenée par les méthodes parentales positives [41]. Toutefois, alors que la relation dans ce sens n'est en rien observée dans les recherches actuelles, l'effet inverse, c'est-à-dire du burnout parental sur la diminution des pratiques parentales positives est observé [42].

Par ailleurs, une étude très récente a permis de mettre en évidence un effet positif des pratiques parentales positives sur le burnout parental [43]. Cette étude se positionne dans un contexte particulier, avec un intérêt pour les pères, généralement peu étudiés dans les recherches sur le sujet. Les pères, ayant généralement un rôle d'autorité et des comportements parentaux de type autoritaire, vont favoriser le développement d'attachements évitant ou anxieux avec ce type de style parental. Ces formes d'attachement vont elles-mêmes entrainer des réactions de stress plus importantes chez ces pères [44], des attitudes parentales inefficaces [45], de mauvaises relations parent-enfant [46] ainsi qu'un sentiment d'efficacité parentale moindre [47-48]. Ces effets auront alors tendance à augmenter le risque de développer un burnout parental [28, 49]. A l'opposé, le style éducatif positif est associé à des relations parents-enfants saines [80], une atmosphère chaleureuse, un sentiment d'efficacité parentale plus élevé [32, 48], une perception moindre des limitations du rôle de parent ainsi que des ressources externes, permettant de réduire le risque de développer un burnout parental [48, 81].

Dès lors, cette étude [43] se basant sur l'idée que le style parental influence les demandes et ressources, et que le burnout parental résulte du déséquilibre entre ces deux facteurs (ressources et demandes), les auteurs postulent que l'utilisation de techniques parentales positives chez les pères pourrait préserver le développement d'un burnout. A l'inverse, l'utilisation de techniques parentales négatives pourraient prédire l'apparition d'un burnout parental. Leur hypothèse se confirme. En effet, le stress parental ressenti par les pères, ainsi que l'utilisation de styles éducatifs dits « négatifs » étaient deux facteurs positivement associés au développement d'un burnout parental. En d'autres termes, plus ces facteurs étaient élevés ou fréquents, plus le burnout l'était aussi. A l'inverse, l'utilisation de techniques éducatives dites « positives » était négativement associée au burnout parental, suggérant que plus la parentalité « positive » était utilisée, plus le risque de burnout diminuait. De plus, cette étude observait également que le burnout parental était associé à une augmentation des problèmes internes et externes de comportement des enfants, suggérant un rôle non négligeable de la parentalité exercée par le père, dans une société où ce rôle est attendu pour être punitif et autoritaire.


Conclusion

La parentalité dite « positive » est donc un ensemble de pratiques éducatives qui sont respectueuses de l'enfant en tant qu'être humain à part entière. Ce type d'éducation pose un cadre, des règles, des limites, claires et précises. Cependant, ce cadre ne s'impose pas dans la force et la violence, il s'explique, se conscientise, se questionne, s'adapte, selon les circonstances, les ressources et besoins de chacun. Ce type de parentalité n'entraine pas d'enfant roi ou d'enfant coton, en tous cas, aucune étude en ce sens n'a été répertoriée lors des recherches réalisées pour la rédaction de cet article. Une réflexion personnelle, proposant une réflexion plus personnelle est également disponible ici).

La parentalité dite positive semble un moyen d'éducation efficace et bénéfique, tant pour les enfants que les parents. La complexité de cette parentalité est souvent pointée du doigt par ses détracteurs, ce qui amène à différents questionnements.

Est-ce vraiment si compliqué à mettre en œuvre ? Ou est-ce le fait de quitter nos schémas automatiques nous poussant aux rapports de force systématiques qui est le plus difficile ?

Est-ce si compliqué d'accueillir les émotions des enfants, de leur donner autant de valeur que celle que nous donnerions à un autre adulte afin de l'accompagner ? Ou est-ce le stress lié à toutes les autres charges qui incombent aux parents qui vont mettre à mal les ressources disponibles pour cet accompagnement pourtant si important ?

Est-ce le style parental positif le problème ? Ou le manque d'information, voire la désinformation autour de celle-ci qui crée certains mouvements opposés à cette forme de bienveillance appliquée à l'éducation ?

Le questionnement pourrait être encore long… Eduquer sur le développement de l'enfant et améliorer la condition parentale pour les aspects de charge mentale semble être une priorité. Pour terminer avec une dernière ressource scientifique étayant cette réflexion, il semble que la perception du comportement de l'enfant serait liée aux facteurs de stress parentaux et au risque d'abus de la part des mères et des pères. Par ailleurs, la perception du comportement de l'enfant par la mère serait directement liée au niveau de stress parental du père. En parallèle, plus la détresse maternelle augmente, plus le risque de violence physique de la part du père augmente. Cependant, le stress parental va lui-même influencer la perception du comportement de l'enfant [82]. Il semble alors évident que le stress parental pourrait être un mécanisme de première ligne sur lequel agir afin de diminuer le risque de burnout et ses effets délétères sur la famille et l'enfant, ainsi que de diminuer les risques de recours aux violences intra familiales. Comme décrit dans la section sur le burnout parental (entre autres), l'utilisation de techniques parentales positives pourrait être un moyen en tant que tel d'améliorer ce stress parental. Ainsi, proposer des méthodes efficaces, simples et pratiques, accompagner les parents correctement et avec du personnel qualifié, offrir un soutien et une écoute aux problèmes parentaux pour proposer des solutions adéquates et adaptées, informer le public tant professionnel que particulier sur les bénéfices de la parentalité positive et les effets néfastes du recours aux parentalités laxistes ou autoritaires, libérer les parents de charges inutiles mais ajoutant un stress quotidien, permettre aux parents d'accompagner leurs enfants au mieux, en donnant les moyens physiques et financiers d'atteindre ces objectifs, sensibiliser aux violences éducatives ordinaires, mettre en place des groupes de parole, des réflexions, des ateliers, proposer des programmes de grande écoute adéquats et ne banalisant pas la violence envers les enfants mais proposer justement des programmes de parentalité positive afin d'offrir des clés au grand public, seraient des pistes à envisager afin de rendre ses lettres de noblesse à une pratique qui permettra probablement à nos générations futures de prendre soin de leur Monde, mieux que nous avons pu le faire jusqu'à présent.


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